Jour J pour la Coupe du Monde de football. Malheureusement, à l’heure où tout doit être parfait, certains stades affichent des pelouses dans de lamentables états.
Depuis plusieurs mois, La Fédération internationale de football (FIFA) a suivi de près l’avancement des travaux des différentes infrastructures qui accueilleront les matches pendant le Mondial au Brésil. Force est de constater que les stades, notamment les pelouses, laissent à désirer. La FIFA a d’ailleurs déjà fait part de ses inquiétudes concernant particulièrement la pelouse du stade Mané Garrincha de Brasilia.
Le chef du département des opérations de la FIFA pour la Coupe du monde a déjà interpellé le Brésil : "Nous sommes inquiets pour le terrain, concernant le repos qu’il doit avoir avant la Coupe pour le préserver. Les équipes qui viendront ont de grandes exigences et il n’y aura pas d’excuse, il faut que la pelouse soit bonne", a-t-il indiqué aux journalistes de l’AFP et repris par Le Monde. En réponse, les autorités locales se sont voulues rassurantes. "Vous verrez un beau stade, préservé, un terrain extraordinaire", a dit le secrétaire exécutif du Mondial 2014 du District fédéral, Claudio Montero.
Dernièrement, c’est la pelouse de l’Arena Amazonia de Manaus qui est pointé du doigt. "Particulièrement sèche, l’aire de jeu est notamment pelée autour d’un des deux buts et laisse apparaître des larges zones jaunâtres. Les lignes du terrain n’ont également pas encore été tracées", constate un journaliste de l’AFP. Le stade doit pourtant accueillir le match Angleterre-Italie, le 15 juin.
Le problème est dû, selon le Daily Telegraph, à l’utilisation excessive d’engrais il y a quelques mois. Selon Fohla, un quotidien brésilien, certaines pelouses n’ont pas été équipées de l’éclairage artificiel spécialement recommandé par la FIFA.
L’Arena Amazonia n’est, par ailleurs, toujours pas terminée. Des câbles électriques pendent du mur du vestiaire et les portiques de sécurité sont restés dans leurs emballages. Les ouvriers sont encore en plein ouvrage. A l’extérieur, ils posent une dernière couche de bitume pour l’accès autour de l’enceinte.
Quant au stade qui accueillera le match d’ouverture, il a été amputé de 7.000 sièges, qui n’ont pas pu être installés à temps. Dilma Rousseff a tenté de rassurer les brésiliens lors d’une intervention télévisée, le mardi 10 juin, après plusieurs mois de critiques virulentes à l’encontre de l’organisation de l’évènement.
Malgré tous ses critiques, les brésiliens retiennent leur souffle avant le match d’ouverture et attendent avec impatience le début de la fête.