L’armée tchadienne affirme avoir tué Mokhtar Belmokhtar - figure du terrorisme islamiste - lors de combats dans le Nord du Mali. Paris ne confirme pas l’information.
Après Abou Zeïd, l’armée tchadienne affirme cette fois avoir tué un autre leader islamiste Mokhtar Belmokhtar. Cet ancien chef d’Al Qaida au Maghreb islamique avait formé sa propre branche. Il a notamment revendiqué la sanglante prise d’otages sur le site pétrolier d’In Amenas en Algérie en janvier (cf. Linfo.re Dénouement dramatique de la prise d’otages en Algérie).
"Les forces tchadiennes au Mali ont détruit totalement la principale base des jihadistes dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, plus précisément dans la vallée d’Ametetai", et "plusieurs terroristes ont été tués dont le chef Mokhtar Belmokhtar", précise l’état-major de l’armée tchadienne dans un communiqué diffusé hier.
Comme pour la mort d’Abou Zeïd, Paris n’a pas confirmé cette information. Depuis l’annonce de la mort vendredi, aucune organisation terroriste n’a confirmé ce décès. Mais les spécialistes doutent de la version tchadienne et Paris reste très prudent sur ces déclarations.