Lundi 25 avril dès les premières heures, le bureau de Mouammar Kadhafi situé dans son immense résidence à Tripoli a été totalement détruit par une frappe aérienne de l’Otan. L’attaque a fait trois morts, mais le guide libyen serait sain et sauf selon son entourage. Son fils Seif Al-Islam dénonce une "attaque lâche".
Le raid des bombardiers de l’Otan a été lancé très tôt lundi, vers 00H10 heure locale, (22H10 GMT). Une salle de réunion située en face du bureau du colonel Kadhafi a aussi été balayée par le souffle de l’explosion. Les détonations ont secoué une bonne partie de la capitale libyenne.
Au même moment à Misrata, les bombardements nocturnes ont également fait rage, mais les rebelles sont parvenus à marquer une nette avancée, repoussant hors de la ville les forces loyalistes pro-Kadhafi. Une douzaine de civils ont été tués et une vingtaine d’autres blessés dans les affrontements.
Pour le fils de Kadhafi, la bataille dirigée par l’Otan contre le régime libyen est " perdue d’avance ". " (…) Nous n’abandonnons pas la bataille et nous n’avons pas peur ", a-t-il insisté dans une brève allocution sur la chaîne de télévision Allibiya.
De nouvelles explosions ont eu lieu hier soir à Tripoli. La mission de l’Otan continue d’intensifier ses raids pour affaiblir l’armée de Kadhafi. Ce dernier se porte bien et se trouve en lieu sûr, d’après ses proches qui dénoncent les frappes, qualifiées d’" assassinat politique ".