Malgré l’espoir apporté par la découverte de vaccins contre la Covid-19, l’OMS a affirmé que les remèdes n’arriveront pas à temps pour faire face à la deuxième vague.
De nombreux pays dans le monde font face actuellement à une deuxième vague de coronavirus. Selon la chaîne Europe 1, la course pour rechercher un remède contre cette maladie bat son plein après l’annonce d’un vaccin efficace à 90 %, puis à 95 % de Pfizer/BioNtech. Par ailleurs, les Russes ont également annoncé que l’essai clinique de leur vaccin Sputnik V a été fiable à 92 %.
Malgré toutes ces découvertes, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a affirmé que la deuxième vague de coronavirus doit être combattue sans vaccins. Mercredi 18 novembre, Michael Ryan, responsable des situations d’urgence de l’organisation a donné plus d’explications lors d’une session de questions/réponses sur les réseaux sociaux. Il a prévenu que les vaccins n’arriveront pas à temps pour lutter contre cette deuxième vague, et beaucoup de pays "vont continuer à l’affronter sans vaccins".
"Je pense que cela mettra au moins quatre à six mois avant qu’il y ait des niveaux suffisants de vaccination où que ce soit", a renchéri Michael Ryan. Il a aussi précisé que les vaccins ne devraient pas être vus comme une "potion magique". "Nous n’y sommes pas encore en ce qui concerne les vaccins, malgré les annonces récentes prometteuses de vaccins efficaces à 90% ou plus", a-t-il signifié. Selon ses dires, il est nécessaire de comprendre et d’intérioriser cette situation en réalisant que "nous devons cette fois gravir cette montagne sans vaccins".
Depuis la semaine dernière, plusieurs laboratoires ont annoncé une efficacité de leur vaccin, après les essais cliniques. Mercredi 19 novembre, les laboratoires, américain Pfizer et allemand BioNTech ont indiqué une réussite à 95 % de leur vaccin. Ces découvertes ont suscité une nouvelle vague d’optimisme dans le monde, et le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a salué cette avancée rapide, mais il a tout de même mis en garde contre tout "laisser-aller".
> Notre dossier sur l’OMS