Cette attaque aurait ciblé une position militaire à l’entrée ouest de la capitale irakienne. Plusieurs personnes, dont des membres des forces de sécurité, ont été tuées.
Il y a trois ans, l’Irak avait déclaré "victoire" sur Daech, mais le groupe Etat islamique aurait encore des cellules clandestines à Bagdad, selon les médias. Dimanche 8 novembre, une attaque djihadiste a eu lieu contre une position militaire à l’ouest de la capitale irakienne.
Selon des sources policière et médicale, onze personnes, dont des membres des forces de sécurité, ont péri dans cette attaque. Il s’agit de "5 membres du Hachd tribal", des unités d’anciens paramilitaires désormais intégrés à l’Etat, et "six habitants venus prêter main-forte", ont précisé les autorités à l’AFP. Huit personnes ont, par ailleurs, été blessées.
Cette attaque nocturne a été attribuée aux djihadistes, mais n’a pas été officiellement revendiquée. Elle a commencé par "des tirs de grenades sur une tourelle d’observation du Hachd tribal par des éléments de l’EI", relate une source policière, selon les propos rapportés par Le Monde.