Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve assure que les autorités françaises font le maximum pour éviter une réédition des attentats de Paris. Il a de nouveau défendu la décision de maintenir les "fans zones".
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve est visiblement très impliqué dans la sécurisation de l’Euro 2016 qui se tiendra en France du 10 juin au 10 juillet, observe le site 20minutes.fr. Après les incidents survenus lors de la finale de la Coupe de France entre le PSG et l’OM, samedi, au Stade de France, le ministre se veut rassurant, réitérant que les autorités françaises font de leur mieux pour éviter une attaque terroriste.
Pour Bernard Cazeneuve, l’Euro 2016 doit absolument rester une grande manifestation festive, mais "nous devons la vérité aux Français, 0% de précautions, c’est 100% de risques, mais 100% de précautions, ce n’est pas le risque zéro.... Nous faisons tout pour éviter une attaque terroriste, et nous nous préparons à y répondre", a-t-il ajouté, précisant que 90 000 policiers et gendarmes seront mobilisés tout au long de l’événement.
Lors de la finale de la Coupe de France opposant le PSG et l’Om, samedi dernier, il y avait des foules agglutinées aux portes et des fumigènes ont été introduits dans le stade malgré les fouilles. Mais pour Bernard Cazeneuve, ce match n’avait pas de valeur de test pour l’Euro 2016, car "ce n’était pas le même public, pas le même organisateur et pas le même dispositif de sécurité".
En revanche, selon toujours Bernard Cazeneuve, ce qui s’est passé à la finale de la Coupe de France doit être pris en compte et appelle une vigilance accrue. "L’État est engagé pour la sécurité à l’extérieur des fans zones et des stades. Pour les fans zones, les villes sont en charge du filtrage avec l’aide d’agents de sécurité privée. Enfin, à l’intérieur des stades, c’est l’UEFA qui opère", a détaillé le ministre.
Bernard Caeneuve a de nouveau défendu la décision de maintenir les fans zones, qui accueilleront sept millions de visiteurs dans les dix villes hôtes pendant l’Euro 2016. Selon lui, les fans zones sont des espaces sécurisés. Il a pris la décision d’imposer des palpations de sécurité à l’entrée, d’avoir recours à la détection métallique et d’interdire les bagages à l’intérieur. "S’il n’y avait pas de fans zones, les supporters se regrouperaient dans une totale improvisation et le risque serait décuplé", a-t-il soutenu.