Le virus de la dengue se propage à La Réunion et par conséquent, la Préfecture et l’ARS OI mobilisent l’ensemble des acteurs de la lutte anti-vectorielle. Demain, tous les acteurs seront réunis dans le cadre du Groupement d’Intérêt Public - Lutte Anti-Vectorielle (GIP-LAV).
Le 4 mai 2016, l’Agence de santé océan Indien (ARS OI) a décidé d’activer le niveau 2B du dispositif ORSEC de lutte contre les arboviroses, qui prévoit notamment un renforcement des actions de lutte anti-vectorielle.
Le Préfet de La Réunion - Dominique Sorain - a donc décidé de réunir l’ensemble des partenaires institutionnels concernés demain, dans le cadre du Groupement d’Intérêt Public - Lutte Anti-Vectorielle (GIP-LAV).
Objectif de cette réunion : "décider les actions à mettre en œuvre et d’identifier les moyens mobilisables pour éviter l’épidémie sur le territoire".
Rappel des gestes simples à adopter
Le moustique tigre ou Aedes albopictus, pond dans de petites collections d’eau stagnante, souvent créées par l’Homme autour de son habitation.
Pour être pleinement efficaces, les actions menées par le service de lutte anti-vectorielle de l’ARS OI et de ses partenaires doivent être complétées par une participation active de l’ensemble de la population dans la mise en œuvre des mesures de prévention.
Ces recommandations s’appliquent plus particulièrement, aux habitants des communes concernées et surtout ceux vivant dans les quartiers où le virus circule actuellement :
- Eliminer les gîtes larvaires dans son environnement (vider les soucoupes, vérifier l’écoulement des gouttières, respecter les jours de collecte des déchets, vider les petits récipients, …),
- Se protéger des piqûres de moustiques (utilisation de répulsifs, port de vêtements longs), y compris quand on est malade pour ne pas contaminer son entourage.
- Consulter rapidement un médecin, en cas d’apparition de fièvre, éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires, éruptions cutanées …
Selon l’ARS-OI : cette lutte collective est le moyen le plus efficace pour limiter les risques de propagation de la dengue au sein de la population.