Le corps sans vie d’une femme de 34 ans a été découvert hier dans un des quartiers nord d’Antananarivo. La presse locale parle d’un meurtre d’une atrocité rare, de plusieurs coups de couteau et d’un coup de bloc de pierre.
Un crime atroce s’est produit samedi 29 septembre en plein jour du côté de Torapasika, Mahatony. Une habitante a été poignardée à plusieurs reprises, avant d’être achevée à coup de bloc de pierre en pleine tête, selon L’Express de Madagascar. Les personnes qui ont assisté à la scène le lendemain ont été horrifiées en voyant le cadavre avec un visage ‘méconnaissable’, d’après Les Nouvelles.
Ce meurtre a eu pour cadre un terrain de football désaffecté, un endroit réputé malfamé, la nuit comme le jour. Une passante a fait la macabre découverte dimanche matin vers 5h30.
A première vue, les faits révèlent une extrême violence. Tout semble indiquer que la victime s’est battue jusqu’au bout contre son tueur. « Elle serrait encore entre les mains de l’argent et des mèches de cheveux qu’elle a arrachées », rapporte L’Express de Madagascar.
Outre les coups de couteau, l’auteur du crime a écrasé son visage avec un bloc de pierre, ce qui lui a été fatal, selon les enquêteurs, qui ont retrouvé près du corps un « moellon maculé de sang ».
Interrogés, les proches de la victime ont expliqué que celle-ci a quitté son domicile samedi en fin de matinée, sans indiquer où elle allait. La défunte vivait seule avec sa fille de 15 ans et son fils de 17 ans. Ces derniers étaient « rongés par l’inquiétude lorsque leur mère n’est pas rentrée », mais sans donner l’alerte.
La dépouille a été transportée à la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) pour autopsie afin de faire la lumière sur le mobile du meurtre.
La brigade criminelle a été saisie de cette affaire. Au vu des premiers éléments de l’enquête, la thèse d’un viol n’a pas été privilégiée. Car la mère de famille avait encore sur elle tous ses vêtements, souligne L’Express de Madagascar.
Sources : L’Express de Madagascar, Les Nouvelles