Suite au démantèlement d’un réseau terroriste en métropole, le gouvernement a affiché sa détermination à combattre « sans faiblesse » toutes menaces qui viennent de l’intérieur ou de l’extérieur de la France.
La police antiterroriste poursuit sans relâche son enquête suite au démantèlement d’une cellule islamiste radicale ce weekend dans plusieurs villes de métropole. Dans la nuit de mardi à mercredi, des perquisitions ont été menées en banlieue parisienne, plus précisément au cœur d’un immeuble du quartier du Mail, à Torcy.
Parallèlement, le gouvernement ne cache pas sa détermination à mener jusqu’au bout le
démantèlement des groupes terroristes. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, ont notamment laissé entendre que d’autres interpellations ne sont pas à exclure afin de combattre toutes menaces, à l’intérieur comme à l’extérieur de la France.
"Nous continuerons sans faiblesse à combattre les groupes terroristes, qu’ils viennent de l’extérieur ou qu’ils soient initiés de l’intérieur, ainsi que les individus radicalisés qui menacent non seulement notre sécurité, mais également les valeurs les plus fondamentales de notre pays", affirme Jean-Marc Ayrault ce mardi 9 octobre devant l’Assemblée nationale.
Manuel Valls a de son côté évoqué un réseau de "terrorisme intérieur" en France, où se terreraient "plusieurs dizaines, plusieurs centaines d’individus capables de s’organiser", comme c’était le cas avec le groupe de Cannes récemment démantelé.
A en juger ces déclarations, le démantèlement est loin d’être terminé dans le milieu islamiste radical en France.
Concernant les 12 suspects déjà interpellés, ils ont été interrogés par la police antiterroriste à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Leurs gardes à vue se sont prolongées jusqu’à 96 heures, pour prendre fin ce mercredi matin. Les présumés terroristes seront ensuite déférés devant la justice à Paris, en vue d’une possible mise en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", un délit passible de 10 ans de prison.
De source proche de l’enquête, le groupe est composé pour la plupart de jeunes Français d’une vingtaine d’années, dont certains avec un casier judiciaire.
Source : France 24