Le pivot français, Joakim Noah, qui évolue au sein de la célèbre équipe de basket-ball américaine Chicago Bulls, envisagerait de retourner dans son club d’enfance Paris-Levallois, dans le cas où la saison NBA serait annulée. Son éventuel retour en France, " ne serait pas pour quelques matches seulement ", mais pour toute la saison, a-t-il confié dans un entretien accordé au journal L’Equipe. Cependant, son transfert est encore loin d’être acquis.
Les négociations entre dirigeants et joueurs du NBA pour sortir du lock-out - grève patronale – sont au point mort. Faute d’accord entre les patrons de franchise et le syndicat des joueurs, la saison du basket américain est plus que jamais menacée. Déçu par la tournure qu’a prise ce conflit, le basketteur professionnel français Joakim Noah a affiché son intention de revenir en France. En effet, le pivot des Bulls pourrait très prochainement porter le maillot du club qui l’a formé quand il était benjamin (10-12 ans), Paris-Levallois. Et son retour ne serait pas juste un passetemps, mais il compte s’engager pour toute la saison. "Si j’y vais, c’est pour l’année", révèle-t-il dans une interview accordée au journal L’Equipe.
"Il ne veut pas venir pour disputer cinq ou six matches, il a envie de s’investir et, s’il venait, ce serait pour la saison. Il hésite encore avec un autre championnat européen pour disputer l’Euroligue, mais s’il revient en France, ce sera au Paris-Levallois, c’est une certitude", confirme le staff technique du club francilien, qui affirme avoir eu un contact téléphonique direct avec le pivot international mercredi.
Néanmoins, pour le moment rien n’est encore officiel, l’éventuel transfert de "Jooks" dépendra de l’issue du lock-out -débrayage- au sein du NBA. "Il nous a assuré que si la saison de NBA était annulée, il serait excité à l’idée de revenir à Levallois", raconte le coach du Paris-Levallois, Christophe Denis, jeudi, dans les colonnes du Parisien.
De plus, techniquement, il n’y a rien de sûr autour de la venue de Joakim Noah. Paris-Levallois dispose déjà de cinq joueurs non-formés localement (non-JFL), le maximum autorisé par le règlement de la Ligue.
Pour permettre l’arrivée de Noah, le club francilien devra demander une dérogation auprès de la Ligue, et dans le cas contraire, licencier l’un de ses cinq Américains (Meacham, Chatfield, Noel, Williams, Hamilton). Un autre point pose problème, il s’agit de son salaire et de son assurance (un contrat de 60 millions de dollars sur cinq ans). Qu’importe le coût, des sponsors, dont Lagardère ? et la mairie de Levallois, ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils seraient prêts à fournir l’argent nécessaire pour faire revenir le joueur français.