Véritable maladie des temps modernes, le Workaholism concerne 5% des travailleurs. Tour d’horizon sur cette pathologie du travail.
Tout le monde a déjà travaillé tard ou a emmener du travail à la maison pour terminer un dossier ou un projet. Mais chez certains, c’est devenu une règle, et le bureau ne quitte plus leurs pensées : matin, midi, soir et même le week-end. Le travail est omniprésent dans leur vie. Pour ces drogués du travail, le workaholism est une véritable addiction difficile à vivre et dont il est dur de se séparer.
Le workaholism est un anglicisme désignant un trouble obsessionnel lié au travail. La préoccupation des workaholics tourne souvent autour de leur activité professionnelle. Une fois atteint par ce cas de pathologie, l’individu est en quête perpétuelle de perfectionnement dans la réalisation de son travail. Il éprouve alors une profonde réticence lorsqu’on lui demande de partager certaines tâches avec ses collègues. Cet investissement exagéré cause souvent de véritables dégâts sur plusieurs plans. En effet, face à la dévotion profonde de l’individu au niveau professionnel, il laisse souvent à l’écart les relations sociales et familiales.
À part son usage fréquent dans le domaine du travail, le terme workaholism concerne également une personne obsédée par certains types de loisirs comme les jeux vidéo ou le sport. Source de différents problèmes, le workaholism tue l’individu à petit feu. D’ailleurs, cette addiction au travail a déjà provoqué la mort de plusieurs personnes.
Effectivement, trop d’investissements dans une activité est à l’origine de plusieurs cas pathologiques. Le stress, la dépression, la sensation de fatigue permanente, les insomnies et divers problèmes articulaires et musculaires se trouvent parmi les manifestations les plus fréquentes du workaholism.
Selon les médecins, le workaholism est un phénomène purement psychologique. En effet, pour certains individus, le travail est un refuge idéal pour se mettre en valeur vis-à-vis de la société. Les troubles psychiques liés à une sensation de complexe sont vite oubliés lorsqu’une personne est préoccupée par son travail. En dehors de ce complexe (souvent d’infériorité), plusieurs autres raisons comme la copie de l’image parentale ou l’
hyperactivité peuvent également pousser une personne à devenir workaholic.
Facilement identifiable, le workaholism se manifeste par un investissement démesuré à l’activité professionnelle entraînant une véritable fusion entre une personne et son travail. L’individu concerné éprouve une véritable sensation de culpabilité lorsqu’il s’accorde un petit moment de répit.
Les thérapies anti-workaholism sont basées sur la prise de conscience de l’individu. En effet, les dépendants au travail ne sont jamais conscients de leurs problèmes que dans des cas extrêmes : maladie grave, problème familial… Plusieurs méthodes thérapeutiques sont utilisées pour mettre un terme au workaholism. En plus du soutien psychologique, le traitement comporte aussi des séances de détente et de relaxation. La prise d’antidépresseur est également obligatoire pour les patients souffrants de dépression permanente.
Aussi, pour s’en prévenir, il est tout simplement recommandé de savoir prendre des moments de détente et de relaxation, et de profiter de ces moments privilégiés avec la famille.