Philippe Lopez/AP/SIPA
Dans l’après-midi du lundi 18 juillet, un homme a été placé en garde à vue en marge de l’enquête sur l’incendie de Landiras, fait savoir le parquet de Bordeaux.
Depuis mardi, l’incendie a brûlé 10 500 hectares de forêt. Les investigations actuelles continuent avec plusieurs "expertises et des auditions de témoins". L’enquête a été ouverte pour "destruction par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d’autrui pouvant causer un dommage aux personnes", indique la procureure de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie.
Les éléments de l’enquête tendent à confirmer la piste criminelle. Vendredi 15 juillet, le parquet avait déclaré privilégier la "thèse criminelle" en ce qui concerne le début des feux de Landiras. "Le 12 juillet, à 16h25, un garagiste qui circulait avec sa fille (...) observait (...) un véhicule stationné sur le bas-côté qui démarrait rapidement à sa vue", révèle la procureure, rapporte TF1Info.
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"Lorsqu’il arrivait sur le lieu du stationnement, le témoin constatait que le feu était en train de se propager. Il s’arrêtait et tentait en vain de l’éteindre", continue-t-elle. Les enquêteurs ont alors fait un lien entre ce sinistre et d’autres feux partis sur cette même zone "le même jour mais à des horaires différents", et pour trois autres départs de feux "constatés entre le 13 et le 15 juillet", "rapidement circonscrits".
Cela dit, d’autres éléments restent à "exploiter afin d’éliminer ou de retenir la thèse d’un même auteur".
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