Réponse de la cavalière :
Je tiens d’abord à rassurer tous les amoureux des animaux, mon cheval est un
cheval très bien soigné.
Je suis une grande amoureuse de la nature, le lagon réunionnais constitue pour moi une grande merveille, et avoir la possibilité de voir le soleil se lever ou se coucher en compagnie de mon cheval constitue pour moi un réel privilège dans la vie.
Je vais occasionnellement tremper les sabots de mon cheval dans la passe de l’ERMITAGE. Si je me permets de rentrer dans l’eau à cet endroit là, c’est par ce qu’il n’y a pas de corail.
Si certains d’entre vous, qui me voulaient tant de mal, connaissent un tant soit peu l’équidé ; vous conviendrez qu’il est impossible de poser les sabots d’un cheval sur du corail sans commettre des dommages irréversibles pour l’animal.
J’ai l’impression de vivre un cauchemar, j’aime les animaux, je vie en harmonie avec la nature, tous les gens que je croise régulièrement sous les filaos pourront témoigner de mon amour pour ce lagon.
La personne qui a réalisé ce reportage n’a jamais filmé le fond de l’eau ou je me trouvais. M. Le journaliste, je me demande quel but vous pouviez poursuivre pour développer autant de fourberie.
Vous auriez pu, faire un reportage dans lequel nous aurions pu échanger. Vous auriez pu faire votre travail de journaliste.
Vous m’avez présenté aux yeux de la population Réunionnaise comme une destructrice du lagon, moi qui l’aime tant, pourquoi ?
Si le fait de tremper les sabots de mon cheval dans la passe de l’ERMITAGE, à l’endroit où les surfeurs se mettent à l’eau, où les pêcheurs tendent leurs filets, met la reproduction du corail en péril je m’engage à ne plus le faire. Ce soir je suis extrêmement malheureuse d’avoir pu véhiculer une image pareille de moi.
La réunion est une ile que j’aime et pour rien au monde je n’aurai piétiné ses coraux.