Illustration/SIPA
Les enseignants n’échappent pas aux élèves malveillants qui usent de tricheries pour réussir à un examen. Voici les astuces les plus insolites utilisés.
On se souvient tous de la comédie de Claude Zidi Les sous doués passent le bac où les élèves en classe de terminale ont déployé leur ingéniosité pour éviter la surveillance du professeur. Cette fois-ci, les enseignants ont été appelés à relever les pires astuces utilisés par les élèves. Morale de l’histoire, il ne faut jamais sous-estimer un professeur et se croire plus malin que lui.
Les bas
Pour un enseignant, les filles de son lycée écrivaient les réponses sur les jambes, puis portaient des collants ou des bas noirs. Pour lire ce qui était écrit, elles étiraient un peu les bas. "Très malin, car aucun professeur à peu près sain d’esprit n’irait demander à une jeune fille mineure de baisser ses bas pour pouvoir inspecter le haut de ses cuisses. C’est le genre de risque qui ne vaut pas vraiment la peine d’être pris", a confié l’instituteur.
La couturière
Les étudiants ne manquent pas d’idées ingénieuses pour duper son professeur. Pour cet enseignant à la fac, une élève d’origine chinoise avait cousu des réponses sur sa jupe, en caractères chinois. Il semblait que les motifs étaient réellement ceux de la robe mais malheureusement pour elle, l’assistante du professeur parlait couramment le mandarin.
La bouteille d’eau
Autorisés à avoir une bouteille d’eau sur la table pendant l’examen, certains élèves s’en servent pour tricher. "Une fois, j’en ai attrapé un qui avait imprimé sa propre étiquette qui imitait à la perfection l’original, mais avec les réponses imprimées en tout petit à la place de la composition minérale de l’eau", a confié un des enseignants. Depuis ce jour, il oblige ses élèves à retirer toutes les étiquettes des bouteilles bien avant le début des épreuves.
Les M&Ms
Deux élèves ont mis en place une méthode de triche avec un sachet de M&Ms sur la table. "Quand l’un faisait un signe avec le numéro de la question sur laquelle il séchait, l’autre mangeait un bonbon de la couleur qu’ils avaient attribué à A, B, C ou D", raconte un enseignant qui s’était aussitôt rendu compte de la supercherie il s’est alors dirigé vers l’élève en question en mangeant tous les M&Ms.
Le fichier corrompu
Pour gagner plus de temps, un étudiant a envoyé un fichier Word plein de symboles aléatoires par e-mail. Il voulait faire croire au professeur que l’archive était corrompue, ce qui lui permettait de gagner plus de temps pour terminer son travail sans être pénalisé pour le retard. Malheureusement pour lui, le professeur est également titulaire d’un diplôme d’informatique et il savait très bien à quoi ressemble un vrai fichier corrompu.
