Les jardins bio n’est pas un simple réservoir d’aliments mais aussi un périmètre de ressourcement. Cultiver « son jardin » procure une sensation de bien-être. Une importance particulière est apportée à la culture de certains produits alimentaires. La première règle est de ne faire aucun arrosage d’agents toxiques tels que les pesticides ou les herbicides.
Il peut sembler que le jardinage bio soit une pratique marginale et contraignante. Cependant, c’est la technique qui prévalait avant l’apparition des moyens chimiques utilisés dans l’agriculture industrielle.
Les techniques de base du jardinage bio sont : le désherbage manuel, l’utilisation des plantes répulsives pour les insectes nuisibles et la multiculture.
Le désherbage manuel régulier reste le meilleur moyen de conserver la propreté du jardin. Il est moins coûteux et moins polluant car ne nécessite pas l’utilisation de pesticide ou de produits chimiques, sauf cas extrêmes.
Les outils appropriés pour un désherbage naturel sont : un sarcloir, une binette, une fourche à bêcher. La bêche traditionnelle est à proscrire car elle coupe les racines.
Une séance de désherbage se fait comme suit : biner la terre en surface. Cela augmente la capacité d’infiltration du sol, décroute la surface et laisse la terre meuble et bien aérée. Puis déraciner les jeunes plantules et les mauvaises herbes. Enfin bêcher les plantes aux racines vivaces en prenant soin de ne pas les couper pour éviter de les multiplier. Ces plantes doivent être extraites en totalité. Pour parfaire le tout, installer un paillage qui a pour effet d’empêcher la repousse des mauvaises herbes, de protéger le sol du tassement et du dessèchement, de conserver la souplesse du sol, de protéger les insectes utiles pendant cet hiver, et favoriser le développement de la vie biologique.
Pour être fidèle au jardinage bio, les astuces évitant l’utilisation des pesticides sont les plantes répulsives. Quelques plantes connues pour leur efficacité sont : le sauge, le thym, la lavande, la menthe, les œillets d’Inde, le basilic, … Mais avant de les cultiver, il faut connaître leurs propriétés. Les conseils d’un professionnel en la matière ne sont donc pas superflus.
La multiculture minimise, par prévention, l’apparition en quantité anormale d’insectes nuisibles. En effet, la monoculture est sujette à une destruction massive en cas d’invasion de ces insectes nuisibles. De plus, avoir plusieurs variétés de plantes dans le jardin permet de récolter tout le long de l’année et de ne pas se lasser.
Le jardinage bio contribue à un retour aux valeurs de respect de la nature. De plus, travailler soi-même la terre, bichonner les plantes amènent une véritable bouffée d’oxygène. Aussi bon pour le mental que pour le physique. Surtout lorsque les produits de nos jardins parfument nos plats.