L’affaire du gourou présumé de Saint-Louis continue. Par crainte de poursuites au tribunal et suite à la demande de 14 000 euros de la propriétaire, les occupantes ont quitté la maison hier soir. Elles sont depuis à la rue et occupent les jardins de la mairie. Les neuf femmes qui vivaient avec le gourou présumé sont convoquées au tribunal en février prochain.
Elles sont désormais neuf femmes à vivre dans les jardins de la mairie de Saint-Louis. Depuis hier soir, les adeptes du gourou présumé de Saint-Louis ont préféré faire l’état des lieux et quitter la maison qu’elles occupaient jusqu’à maintenant.
Les femmes qui vivaient avec le gourou présumé de Saint-Louis vivent dans la rue
Sous le coup d’une assignation au tribunal, ces femmes ont donc pris la décision de rendre la maison qui était louée. Et elles sont donc à la rue. "On est des SDF et pour le moment, on ne pense qu’à survivre" explique une femme, installée devant la mairie de Saint-Louis.
Les femmes qui vivaient avec Papa Sané avant samise en examen pour des faits d’"abus de faiblesse sur des personnes en état de sujétion psychologiques" regrettent que la situation en soit arrivée à là.
Ce jeudi, un représentant de la mairie de Saint-Louis est allé à leur rencontre. Et ces neuf femmes réclament un nouveau logement.
Par la voix de son avocat, la propriétaire de la maison poursuit son ex-locataire pour la dégradation de l’habitation. Elle lui réclame 10 000 euros de dommages et intérêts et 4 000 euros de frais divers.
"Il n’est pas question pour nous de nous contenter du départ de la locataire mais il faut maintenant qu’elle nous rembourse tous les dégâts" explique Georges André Hoarau, avocat de la propriétaire de la maison.
Les neuf femmes qui vivaient avec le gourou présumé de Saint-Louis affirment qu’elles resteront le temps qu’il faudra dans les jardins de la mairie. Certaines femmes - qui vivaient également avec Papa Sané avant sa mise en examen - ont regagné le domicile de leurs proches.