Le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid s’est excusé pour la mort de 200 bébés en 20 ans. "A toutes les familles qui ont gravement souffert, je suis désolé", a-t-il annoncé.
Un rapport a révélé que 200 nourrissons ont trouvé la mort dans un hôpital de Shrewsbury (nord-ouest du Royaume-Uni). Ces décès auraient pu être évités avec des soins adéquats et des accouchements par césarienne, rapporte France Info.
En raison de ce scandale qui s’étale sur deux décennies, le gouvernement britannique a présenté ses excuses, mercredi 30 mars. "A toutes les familles qui ont gravement souffert, je suis désolé", a annoncé le ministre britannique de la Santé, Sajid Javid.
Ce rapport, qui a été commandé en 2017, s’est intéressé à 1 592 incidents. Ces derniers ont été recensés à l’hôpital de Shrewsbury impliquant 1 486 familles entre 2000 et 2019. Ce document de 250 pages évoque des cas de nouveau-nés avec des fractures au crâne, des os cassés et des problèmes cérébraux après avoir manqué d’oxygène au moment de leur naissance.
La chaîne note que des manquements "significatifs ou majeurs" ont été constatés dans un quart des 498 cas de bébés mort-nés étudiés. Pourtant, aucune enquête interne à l’hôpital n’a été réalisée dans 40% des cas. Par ailleurs, neuf mères ont également perdu la vie pour de mauvais traitements. D’autres femmes ont été contraintes d’accoucher de manière naturelle, puisque la maternité veut garder son taux de césariennes le plus bas possible.
> Voir notre dossier sur la mort inexpliquée de nourrissons