Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dénonce un "mal sans limite" perpétré par la Russie. Des centaines de personnes ont attendu un train quand l’attaque a eu lieu.
Deux roquettes se sont abattues sur la gare de Kramatorsk, à Donbass, dans l’est de l’Ukraine vendredi 8 avril alors que des centaines de personnes voulant fuir la région ont attendu un train.
Au moins 35 personnes ont été tuées et 100 blessées, rapporte Le Figaro. Ce chiffre a été confirmé auprès de la presse française par un volontaire humanitaire qui a participé à l’évacuation des corps.
Oleksandre Kamychine, le patron de la compagnie ferroviaire ukrainienne, Ukrzaliznytsia, a révélé de son côté, 30 morts et plus de 100 blessés. Il a dénoncé ainsi, une "frappe délibérée" sur la chaîne Telegram.
Quatre véhicules ont été brûlés devant la gare après l’attaque. L’intérieur et l’entrée des lieux étaient couverts de sang tandis que des rangées de bancs ont été carbonisées. Les restes d’un missile ont toujours été visibles sur le parvis devant la gare. Une phrase en russe est inscrite sur ce projectile : "Pour nos enfants".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi sur Telegram en dénonçant les méthodes inhumaines des forces russes. Il a souligné un "mal sans limite" déchaîné par la Russie. Selon lui, sans la force et le courage de les affronter sur le champ de bataille, ils détruisent cyniquement la population civile. C’est un mal qui n’a pas de limites. Et s’il n’est pas puni, il ne s’arrêtera jamais.
Sur Twitter, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a condamné fermement cette attaque. Il a accusé la Russie de causer des souffrances humaines. "Je condamne fermement l’attaque aveugle de ce matin contre une gare à #Kramatorsk par la Russie, qui a tué des dizaines de personnes et fait de nombreux blessés", a-t-il annoncé, selon L’Obs.
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