Interrogés sur leur attitude dimanche soir s’ils ne sont pas qualifiés pour le second tour, quelques candidats à l’élection présidentielle ont donné des réponses divergentes.
A deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, les sondages annoncent trois favoris. Toutefois, seuls deux candidats valideront leur ticket pour le second tour du 24 avril et les dix autres seront éliminés. Pour le moment, quatre prétendants à l’Elysée ont accepté de donner leur position s’ils ne parviennent pas au second tour. Sur France Inter ce vendredi matin, la candidate LR Valérie Pécresse a souligné qu’elle ne donnerait pas de consigne. "Je dirai pour qui je vote, mais je ne donnerai pas de consigne", a-t-elle déclaré, ajoutant immédiatement : "J’espère être au deuxième tour et j’espère que c’est moi qui l’emporterai".
Pour le candidat de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, "les consignes de vote n’ont plus de sens". Sur RFM TV et RMC, le candidat à la présidentielle estime que c’est une mauvaise idée d’appeler à voter pour des gens qu’il combat continuellement. Arrivé en quatrième position au premier tour de la présidentielle de 2017, le patron de LFI a été vivement critiqué pour avoir refusé de choisir publiquement le candidat à soutenir, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
De son côté, le communiste Fabien Roussel ne partage pas son avis, sachant qu’il est à la traîne dans les intentions de vote. "Bien sûr, nous donnerons une consigne de vote. Jamais nous n’accepterons que l’extrême droite arrive au pouvoir en France.", a affirmé le candidat sur France 2 en précisant qu’ils veulent faire reculer l’extrême droite .
> A lire aussi : présidentielle : Christiane Taubira appelle à voter pour Mélenchon pour faire barrage à l’extrême-droite