Alors que les candidats qualifiés se préparent pour le second tour de la présidentielle, la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen, est sommée de revoir ses documents. Deux éléments figurant sur ses tracts sont mis en doute.
Le deuxième tour de la présidentielle, opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, est prévu le 24 avril. La campagne pour cette prochaine étape de la course à l’Élysée démarre dans deux jours. D’après nos confrères de France Inter, la candidate du Rassemblement national doit cependant fournir des explications à la Commission de contrôle de la campagne électorale.
La CNCCEP s’interroge sur deux chiffres figurant sur le document de campagne de Mme Le Pen, qui s’inscrivent dans des thèmes clés de sa campagne : l’insécurité et l’immigration. La candidate indique que durant le quinquennat de M. Macron, il y a eu "+31 % d’agressions volontaires depuis 2017", et "1,5 million d’immigrés supplémentaires entrés légalement en France depuis 2017".
Le RN affirme que ce sont des chiffres provenant du ministère de l’Intérieur, or ce dernier ne semble pas les reconnaître. "Ce ne se sont pas nos statistiques, mais un regroupement de chiffres que l’on pourrait qualifier de très hasardeux", selon Place Beauveau. La Commission de contrôle de la campagne électorale n’arrive pas à les "corroborer".
Le parti de Marine Le Pen est pourtant certain de ses données. "Nos sources sont sûres, nous les avons déjà transmises à plusieurs reprises à la commission", a assuré un cadre du RN, selon les propos rapportés par BFMTV. Il a, d’ailleurs, indiqué que "ces chiffres figuraient déjà sur la profession de foi du 1er tour". L’entourage de la candidate dénonce une manœuvre politique.
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