Dans le cadre des enquêtes sur les massacres imputés aux forces russes en Ukraine, l’Elysée a annoncé mardi 5 avril que la France offrira "une aide financière pour contribuer aux travaux de la Cour Pénale Internationale".
Lors d’un échange téléphonique entre Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président sortant lui a fait part du "choc et de l’émotion provoqués en France par les images des crimes commis à Boutcha et dans d’autres localités".
Dans la foulée, l’actuel locataire de l’Elysée a assuré à son homologue ukrainien la disponibilité de la France à soutenir la justice internationale et contribuer au travail d’enquête et de documentation des violences perpétrées contre des civils, pour faire en sorte que la Russie rende des comptes, rapporte Ouest-France.
A l’issue de cet entretien téléphonique entre les deux chefs d’Etat, l’Elysée a révélé que Paris offrira "une contribution financière exceptionnelle de 490 000 € aux travaux de la Cour Pénale Internationale". La présidence a aussi indiqué que la France "a anticipé le versement de sa contribution annuelle qui s’élève à 13 millions d’euros". En parallèle, il y a eu aussi la proposition de mettre à disposition de la CPI "deux magistrats et dix gendarmes".
Pour rappel, après la découverte des centaines de corps de civils qui jonchaient les rues dans les environs de Kiev, la France et l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et la Slovénie ont procédé à une expulsion massive des diplomates russes de leurs pays.
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