Alors que tout a commencé mardi 21 février dans la soirée, peu de temps après la manifestation des professionnels de la route devant la SRPP au Port, le président de la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers) insiste sur le fait qu’il n’est pas responsable des actes de violences qui secouent la Réunion. Il rappelle que les transporteurs ont fait preuve de "responsabilité" puisqu’un accord a été trouvé avec le Préfet et que le blocage de la SRPP a été levé mardi dernier.
Interrogé en direct sur Antenne Réunion Radio ce matin, Jean-Bernard Caroupaye rejette toute responsabilité en ce qui concerne les émeutes qui secouent le quartier du Chaudron, le Port et Saint Benoît. Le leader de la FNTR coupe court aux accusations : il insiste sur le fait qu’il n’est pas responsable des violences.
Pointé du doigt par certains commerçants directement touchés par les pillages, Jean-François Caroupaye rappelle que les transporteurs ont trouvé un accord avec le premier représentent de l’Etat mardi 21 février et que le blocage de la SRPP (Société Réunionnaise des Produits Pétroliers) a été levé (cf. "Les transporteurs obtiennent l’ouverture de nouvelles négociations").
"On a montré que nous sommes des personnes responsables car nous avons levé les barrages" affirme le président de la FNTR à la Réunion. Sur les ondes d’Antenne Réunion Radio, il insiste : "les transporteurs ont le dos large. (...) Nous luttons contre une injustice mais nous ne sommes pas responsables des émeutes".
"C’est au préfet de prendre ses dispositions pour maintenir l’ordre" lance Jean-François Caroupaye tout en condamnant les actes de vandalisme qui sont à déplorer au Chaudron, au Port et à Saint Benoît.
Quant au combat portant sur la baisse des prix du carburant, une nouvelle réunion est programmée vendredi 24 février. "Le préfet a donné sa parole pour rouvrir les négociations et nous attendons des résultats positifs. Tous les habitants attendent des résultats positifs" affirme le leader de la FNTR.