La réapparition de l’épidémie de coronavirus dans la ville de Da Nang a poussé les autorités vietnamiennes à organiser un dépistage massif pour éviter la propagation du virus.
Depuis l’introduction du coronavirus sur son territoire, le Vietnam a enregistré plus de 450 cas d’infection, mais zéro décès. Le pays n’avait recensé aucun nouveau cas depuis 100 jours et semblait avoir réussi à endiguer la maladie grâce à une politique stricte de quarantaine et de suivi des personnes contaminées. Des représentants de l’OMS avaient souvent évoqué la rapidité avec laquelle Hanoï avait réagi pour essayer de contrôler l’épidémie.
Pourtant le week-end passé, des nouveaux cas de contaminations ont été détectés dans la ville touristique de Da Nang. Depuis, le virus se serait propagé dans plusieurs villes du Viêtnam, dont Hanoï où des nouveaux cas ont été recensés.
Après la détection de ces nouveaux cas de coronavirus, les autorités au Vietnam, craignant l’apparition d’une deuxième vague, ont mis en place des mesures préventives pour éviter la propagation de l’épidémie. Les services non-essentiels ont été fermés et la distanciation sociale est imposée. Le port de masque et les gestes barrières doivent également être respectés.
A Hanoï, les autorités ont organisé un dépistage massif. Les gens qui se sont rendus à Da Nang à partir du 1er juillet doivent contacter les autorités sanitaires pour être testés. Le maire de la ville a affirmé que 21 000 personnes venant de cette station balnéaire seraient récemment rentrées dans la capitale. Les habitants de Da Nang sont quant à eux invités à rester chez eux et ne sortir de leur domicile qu’en cas de nécessité absolue.
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