Jean-Bernard Gonthier sera officiellement installé à la tête de la Chambre d’Agriculture ce lundi. Pour ce passionné d’agriculture, la chambre consulaire va avancer grâce au travail d’équipe.
Jean-Bernard Gonthier prend officiellement ses fonctions de président de la Chambre d’Agriculture ce lundi. Le nouveau bureau de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion) qui siégera à la chambre consulaire sera également connu aujourd’hui.
Militant de longue date de la CGPER, Jean-Bernard Gonthier est conscient des nombreux dossiers brûlants qui l’attendent : nouvelle réforme de la Politique Agricole Commune, la convention canne à allier avec des restrictions budgétaires.
Mais Jean-Bernard Gonthier mise sur le "travail d’équipe". Pour ce père de famille de 50 ans, c’est un atout et une force pour faire avancer le monde agricole à La Réunion. "Un homme seul ne peut faire avancer les choses", martèle-t-il. Il compte ainsi s’appuyer sur l’équipe dirigeante de la Chambre d’Agriculture et sur son expérience pour travailler en faveur des agriculteurs réunionnais.
Cet agriculteur passionné a fait des études d’électro-mécanique avant de faire son service militaire. Fils et petit-fils d’agriculteur, il est revenu tout naturellement vers le travail de la terre. Un métier qu’il affectionne particulièrement et une passion qu’il a transmis à ses enfants. Son fils vient d’ailleurs de reprendre une exploitation pour la développer et travailler aux côtés de son père.
Si l’agriculture c’est une affaire de famille chez les Gonthier, le militantisme au sein de la CGPER l’est de même. Jean-Bernard Gonthier raconte qu’il a vu la Confédération prendre son essor alors qu’il était enfant. Son père a fait partie de la CGPER et il a suivi ses pas, non seulement par héritage familial, mais avant tout par vocation.
L’agriculture pour Jean-Bernard Gonthier c’est l’histoire de toute une vie. Il va en écrire de nouvelles pages en tant que président de la Chambre d’Agriculture de La Réunion. Qu’attend-il de son mandat ? "Que dans six ans, on puisse encore être fier de notre agriculture".