Depuis la disparition hier après-midi d’un des derniers piliers du séga traditionnel local, les réactions affluent de tous les côtés. Il y a d’abord celles des institutions comme la Région qui « salut la carrière de cet artiste exceptionnel », les hommages du monde de la musique qui estime que c’est la mémoire vivante du séga qui s’en est allée. Ainsi Pierrette Payet, larmes aux yeux, affirme que « Julot » lui a enseigné la rigueur dans son travail : « si aujourd’hui je suis sévère dans mon travail, c’est grâce à lui. Comme on dit c’est un gros morceau du patrimoine qui s’en va… ». L’homme auteur, compositeur, musicien, chef d’orchestre, professeur laisse derrière lui 300 morceaux, mais également « un vide qui ne sera jamais comblé ». Nul doute que la toute prochaine fête de la musique sera placée sous le signe d’un hommage unanime à Jules Arlanda

(NDLR:la vidéo jointe reprend "Quand li met’ son moulure" de Jules Arlanda joué par le groupe Tapok, "Ô Maloya festival" de Juillet 2007, à la Montagne)