Scène de ralé-poussé ce matin devant les grilles du Conseil Général entre les ex-Arast toujours mobilisés et les agents chargés de la surveillance. Paul Junot, invité par les élus de l’opposition à participer à l’assemblée plénière de ce jour, a été fermement empoigné par les vigiles au moment de rentrer dans l’enceinte de l’établissement. Un geste qui a provoqué la colère des ex-Arast qui ont alors hurlé leur colère et jeté des objets.
En ce jour d’assemblée plénière au département, la tension est montée d’un cran entre les ex-Arast et les vigiles du Conseil Général. A leur arrivée, les élus de l’opposition sont tombés sur les ex-salariés de l’Arast, qui campent depuis deux semaines pour réclamer le versement de leur indemnités de licenciement.
Sensibles à la cause des ex-Arast, ils ont discuté avec Paul Junot, Secrétaire régional de la CFTC et porte parole des anciens salariés de l’Agence Régionale d’accompagnement social Territorialisé. Ils l’ont alors invité à venir assister à l’assemblée plénière, portant notamment sur le budget. Mais, en franchissant le portail du Conseil Général, Paul Junot se serait fait littéralement empoigner par les agents de sécurité, qui l’ont empêché de rentrer dans l’enceinte du bâtiment. Cette action a suscité la colère des anciennes salariés de l’Arast postées quelques mètres plus loin. Les choses ont alors dégénéré, les femmes ont jeté des projectiles sur les agents de sécurité.
Finalement, après avoir été mis dehors, Paul Junot a été autorisé à rentrer pour assister aux débats de l’Assemblée plénière. Le dossier Arast s’est bien sûr invité dans l’assemblée plénière.