Les conseillers généraux de l’opposition plaident pour le versement des indemnités de licenciement aux ex-salariés de l’Arast. Une quinzaine de ces employés campent depuis une semaine devant les grilles du Département et demandent à rencontrer Nassimah Dindar.
Il faut payer les ex-salariés de l’Arast : c’est en substance le message que les élus de l’opposition demandent à la majorité du Département. Les conseillers généraux d’Objectif Réunion expliquent que cet effort doit être consenti, quitte à ce que la collectivité soit ensuite indemnisée par l’AGS, le régime de garantie des salaires.
Interrogé ce mercredi, le conseiller Cyrille Hamilcaro estimait qu’un troisième Noël sans indemnités est un Noël de trop pour les ex-salariés, confrontés à une situation financière difficile. Cyrille Hamilcaro considère que la solidarité doit jouer et qu’il faut "traiter humainement les gens et non avec mépris".
Depuis huit jours, une quinzaine d’ex-salariés, parmi lesquels des mères de famille, dorment devant les grilles du Conseil Général, dans l’attente d’un entretien avec Nassimah Dindar. Les élus de l’opposition dénoncent le traitement de ce dossier brûlant par la majorité et rappellent qu’en 2004, la Chambre Régionale de la Cour des Comptes tirait déjà la sonnette d’alarme.
Le conseiller général Stéphane Fouassin explique que "des choses se sont passées entre 2004 et 2009 et que dans cet intervalle, le Conseil Général n’a pas vérifié ses comptes", autrement dit, que la majorité à laissé la situation se dégrader progressivement. Le scandale de l’Arast dépasserait les 10 millions d’euros.
Les conseillers généraux ont formulé plusieurs demandes à l’adresse de la Majorité. Ils demandent à participer à la table ronde qui réunira les représentants du Département, des AGS et les ex-salariés. Les conseillers d’Objectif Réunion plaident en faveur du versement d’une aide d’urgence aux ex-employés de l’Arast, à la fin de l’année.