Alors que la délégation emmenée par Didier Robert s’apprête à quitter les terres australiennes, la polémique autour de l’accord signé entre le Président de la Région et le Premier Ministre Sud Australien Mike Rann enfle. Et pour cause, le journal local Sunday Mail d’Adélaïde annonçait qu’aucune aide financière ne serait accordée à la Réunion. Dans un climat d’agitation, Didier Robert veut apaiser les esprits. Pour lui, la Réunion ne souffrira pas de cette polémique.
C’est sur un climat quelque peu tendu que la délégation péi conviée au French Festival d’Adélaïde achèvera son séjour. Tout a commencé avec la Une du Sunday Mail qui a consacré un article plutôt critique vis-à-vis de l’accord signé entre Mike Rann et Didier Robert.
Le journal local qui titre "NON, NON " affirme qu’aucune aide financière ne sera allouée à la Réunion. Dans les colonnes du Sunday Mail, le Premier Ministre Sud Australien a rejeté en bloc toute signature d’un accord commercial. Ce faisant, Mike Rann veut couper court à de nouvelles polémiques, d’autant plus qu’un accord du même type signé avec une ville italienne avait provoqué des remous au sein de l’opinion.
Résultat, Mike Rann se défend d’avoir passé un accord financier avec Didier Robert et au même moment, le Président de Région assure qu’une déclaration d’intention a été signée. Les réactions de la presse australienne, aussi acerbes qu’imprévues, ont amené une certaine agitation au sein de la délégation conduite par Didier Robert. Ne souhaitant pas commenter ce qui pour lui reste "une démarche politique interne", le Président de la Région a voulu retenir les "contacts établis à l’occasion de ce French Festival" et le "travail de fond engagé avec les autorités australiennes".
A quelques heures de son retour dans l’île, Didier Robert ne perd pas de vue ses objectifs : obtenir de la ville d’Adélaïde des partenariats dans des secteurs clés que sont l’éducation, les énergies renouvelables et le domaine de l’emploi. Echappant à la polémique australienne, le Président de la Région devra gérer la polémique générée autour du coût de ce voyage en Australie. Interrogé sur les 170 000 euros qui ont été nécessaires pour l’organisation de ce séjour, Didier Robert a répliqué qu’il ne voulait pas "enfermer la Réunion dans la politique portée par ses prédécesseurs".