A 10 heures ce matin, les sapeurs pompiers volontaires se sont mobilisés afin de faire valoir leurs droits. Réunis devant les locaux du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) à Saint Denis, une quinzaine de soldats du feu sont venus de toute l’île pour dénoncer le manque de reconnaissance dont ils sont victimes au quotidien.
Un rassemblement symbolique s’est déroulé ce matin devant le SDIS de Saint Denis, situé rue Monthyon. Il ne s’agit en aucun cas d’un mouvement de grève mais ce mouvement de grogne vise à dénoncer les conditions de travail subies par les sapeurs pompiers volontaires. En clair, les soldats du feu affirment que les avancements de carrière sont rendus quasiment impossibles sur le département.
Les hommes du feu déplorent également un manque de reconnaissance vécu au quotidien ainsi que l’impossibilité d’exercer leur profession sans quota. En effet, le Département - en charge du SDIS de la Réunion - tente de limiter la durée du temps de travail annuel des sapeurs pompiers volontaires à hauteur de 864 heures. Même si ce quota n’est pas nouveau, il n’a quasiment pas été appliqué jusqu’à maintenant en raison des besoins d’intervention. En clair, imposer ce quota est vécu comme une sanction pour les soldats du feu qui veulent vivre de leur passion.
Face à ce mouvement de protestation, le Colonel Vandebeulquel a reçu une délégation de sapeurs pompiers volontaires afin d’entendre leurs revendications. Pour les manifestants, l’objectif de leur action était d’être reçus et entendus et par conséquent, la réunion de travail proposée par le Colonel Vandebeulquel apparaît comme un premier pas en avant.