Soulagement pour les planteurs. Dans le cadre des débats autour de réforme de la Politique agricole commune (PAC), le Parlement européen a décidé de reconduire les quotas sucriers jusqu’en 2020.
C’était une inquiétude forte pour les planteurs de cannes à sucre. La question de la reconduction des quotas sucriers pour les planteurs réunionnais a été discutée au Parlement européen, dans le cadre des débats autour de la Politique agricole commune et des Organisations communes de marché (OCM).
Comme l’a indiqué le député européen Younouss Omarjee - qui a pris part aux discussions et s’est fait le porte-parole des planteurs réunionnais - les quotas ont été reconduits jusqu’en 2020, ce qui représente une véritable bouffée d’air pour les exploitants agricoles concernés.
La sauvegarde de l’ensemble des protections pendant sept années supplémentaires réconforte les planteurs qui parlent d’un bilan 2012 en demie-teinte.
Dans un communiqué, le député réunionnais Younouss Omarjee se félicite de la décision prise par le Parlement européen qui va dans le sens de " la préservation des quotas, des prix minimum constants et des relations interprofessionnelles" et garantit jusqu’à 2020 "des revenus dignes et une situation stable assurés aux planteurs de cannes et aux industriels de la Réunion".
Pour Jean-Yves Minatchy, représentant du syndicat CGPER, la position adoptée par le Parlement Européen est "normale". Interpellé sur la polémique qui concerne les subventions allouées aux planteurs, l’ancien président de la Chambre verte défend sa profession : "Tous les secteurs économiques à La Réunion sont subventionnés. Nous avons un quota de 330 000 tonnes de sucre et nous fournissons autour de 220 000 tonnes de sucre donc nous avons de la marge. Le quota représente une garantie, indispensable pour l’avenir de la filière cannes à La Réunion".