La pauvreté continue de s’étendre à La Réunion, souligne le Secours catholique dans son rapport annuel. Les chiffres sont alarmants, la pauvreté frappe les familles monoparentales, les gramounes et les étudiants.
En 2012, le Secours catholique a rencontré 1,43 million de personnes, dont près de la moitié sont des enfants au niveau national. A La Réunion aussi, les chiffres de la pauvreté ne cessent de grimper. Les familles monoparentales, les gramounes mais également les hommes seuls et les jeunes diplômés, sont de plus en plus touchés par des difficultés financières au jour le jour.
La pauvreté gagne du terrain à La Réunion et sur ce point, le Secours Catholique est formel : chaque année, les demandes d’aides ne cessent de grimper. De nouvelles personnes se sont inscrites en 2012, dans l’espoir d’obtenir une aide alimentaire ou un "coup de pouce" pour des factures impayées, un logement...
Le Secours Catholique accueille chaque jour des Réunionnais en situation de détresse, que ce soit des familles monoparentales, des personnes âgées de plus de soixante ans ou bien encore des étudiants ou des hommes qui vivent seuls...
La pauvreté a aujourd’hui plusieurs visages. L’an passé, l’association du Secours Catholique a monté 350 dossiers d’aides financières, quasiment tous destinés à de nouveaux venus. Ces personnes sont parfois envoyées au Secours Catholique par les services sociaux comme ceux des maires, à titre d’exemple, sans doute submergés par les demandes.
Le nombre de pauvres à La Réunion est en nette augmentation et ce constat oblige l’association du Secours Catholique à revoir à la hausse son budget pour être en mesure d’aider financièrement ceux qui sont dans le besoins. "Ils ont des problèmes pour payer les loyers, pour finir les fins de mois, au niveau alimentaire... Mais également au niveau du règlement des factures (eau, électricité...)".
Le Secours Catholique développe également toute l’aide qui tourne autour de la formation pour permettre au plus grand nombre de trouver un emploi. Mais cette association doit également faire face à des obstacles au quotidien : certaines grandes surfaces interdisent la quête de dons sur leur parking et des mairies refusent que le Secours Catholique placarde ses affiches pour annoncer la grande quête nationale.