Ils promettent de ne pas lâcher prise. Après une première tentative ce matin, les ex-salariés de l’Arast ont ce soir encore tenté d’obtenir une entrevue avec le Directeur local de l’AGS, l’Association pour la Gestion du régime d’assurance des Salaires. Insatisfaits, les manifestants ont décidé de camper sur place, rue Jean Chatel à Saint-Denis. Ils veulent à tout prix cet accord qui leur assurera le paiement de leurs indemnités de licenciement.
Vives tensions entre les ex-salariés de l’Arast et les forces de l’ordre ce lundi. Les travailleurs sociaux et leurs représentants ont manifesté devant les locaux de l’AGS toute la journée. Ils souhaitaient ainsi obtenir une rencontre avec le Directeur de l’AGS à la Réunion.
Laissés sans réponse concrète, les ex-salariés ont protesté devant les locaux de L’Association pour la Gestion du régime des Salaires et tenté d’empêcher le Directeur de l’AGS de quitter son lieu de travail. En vain. C’est sous escorte policière que le Directeur de l’AGS a quitté la rue Jean Chatel.
Cette nouvelle journée de mobilisation n’a été marquée par aucune avancée. Après avoir manifesté durant plus de 50 jours devant les grilles du Conseil Général, les ex-salariés de l’Arast ne veulent pas abandonner le combat et entendent aujourd’hui mettre la pression sur l’AGS. Le responsable local de cet organisme a signé vendredi la proposition de sortie de crise mais seule une validation de cette accord par la Direction Nationale de l’AGS permettra de débloquer la situation des ex-salariés de l’Arast.
Les travailleurs sociaux comptent donc aller jusqu’au bout pour obtenir le paiement de leurs indemnités de licenciement. Ils ont annoncé qu’ils manifesteraient demain encore devant les locaux de l’AGS. Certains manifestants ont même prévu de camper dans la rue Jean Chatel ce lundi soir.