Les ex-employés de l’Arast (Agence régionale d’accompagnement social territorialisé) qui viennent de créer le collectif Solidarité Ex-Arast, se sont rendus ce matin au bureau de l’AGS à Saint-Denis. Après avoir appris que l’association faisait appel du jugement l’obligeant à leur verser les indemnités de licenciement, les ex-Arast étaient déterminés à obtenir des réponses.
Alors qu’elles pensaient en avoir fini avec l’Arast (Agence régionale d’accompagnement social territorialisé), les ex-employés se retrouvent toujours contraintes de sonner aux portes, plus de deux ans après la liquidation de l’agence. Le tribunal des Prud’hommes a condamné en février dernier l’AGS (Association pour la gestion du régime de la garantie des salaires) à verser les indemnités de licenciement à ces anciennes salariées, mais à l’heure actuelle, elles n’ont pas encore pu toucher ce qui leur est du.
Il y a quelques jours, ils ont appris que l’AGS avait fait appel de cette décision de justice. Depuis, l’avenir semble très flou pour ces ex-employés. Avec un courrier, les ex-Arast se sont rendus ce matin au siège de l’organisme, pour obtenir davantage d’explications. La moitié des employés n’ont pas encore reçu leurs indemnités de licenciement et pour ceux qui ont pu les toucher, hors de question de rendre cet argent.
En milieu de matinée, deux représentantes ont pu s’entretenir avec le directeur de la structure et à la sortie certains éléments d’explication sont avancés comme le fait que deux décisions de justice aient été rendues dans le Nord et dans le Sud. Le jugement sera rendu le 13 décembre prochain.
Parallèlement, d’anciens employés de l’Arast ont pris leurs quartiers sur la pelouse du Conseil Général depuis plusieurs jours, réclamant à être reçus par Nassimah Dindar. Hier, ils ont passé leur cinquième nuit à la belle étoile décidés jusqu’au bout à se faire entendre.