Ce matin, les employés de la DDE Réunion (Direction Départementale de l’Equipement) ont planté leur piquet de grève devant les portes de la direction afin de faire entendre leur voix. Parmi les revendications, les syndicats mobilisés condamnent avec force "la gestion égoïste et méprisante de la direction" mais également "la réduction drastique des effectifs et moyens" et de "mauvaises conditions de travail".
A l’appel de l’Intersyndicale, l’UNSA, la CGT-R, FO et la CFDT, les agents de la DDE Réunion se sont réunis ce matin afin de manifester pour obtenir gain de cause, à savoir de meilleures conditions de travail.
Environ quarante manifestants sont montés au créneau ce matin. Réunis devant les portes de la DDE à Saint Denis, les salariés en grève condamnent avec force "la gestion égoïste et méprisante de la direction".
Selon les syndicats - Intersyndicale, UNSA, CGT-R, FO et CFDT -, la direction favorise uniquement les cadres qui sont "gratifiés à outrance avec des logements de fonction, l’utilisation abusive des voitures de fonction, le surclassement aérien...".
Parallèlement, l’Intersyndicale dénonce "une réduction drastique des moyens et effectifs supportés par les autres salariés".
Les syndicats pointent du doigt des "conditions de travail difficiles, des transferts de postes imposés"... Les réformes nationales sont également dénoncées par les syndicats.
Face à cette situation, la direction s’est déclarée ouverte aux négociations et en ce sens, les représentants des syndicats ont été reçus à 10h30 par les membres de la direction.
Après cette première journée de grève, il s’avère que des avancées ont été faites mais les négociations vont se poursuivre, bien que certaines décisions ne dépendent pas de la direction mais du préfet de la Réunion.
Les syndicats sont toujours mobilisés mais le dialogue est engagé : la grève est donc suspendue mais un prochain rendez vous est d’ores et déjà fixé entre la direction et les représentants des syndicats, le 26 novembre prochain.