Ce matin, une cinquantaine d’ex-salariés de l’Arast et leurs avocats était au tribunal des Prud’hommes à Saint Denis pour soutenir leur demande de paiement des indemnités de licenciement par l’AGS.
Après de longues heures d’attente, l’affaire de l’Arast a été renvoyée au 19 avril prochain pour une audience en plaidoiries.
Les ex-salariés de l’Arast et leurs avocats réunis ce matin devant le tribunal des prud’hommes de Saint Denis pour soutenir leur demande paiement des indemnités de licenciement par l’AGS (Association de Garantie des Salaires). La déception a été grande pour les anciens salariés de l’Arast car au final, l’audience prévue a été renvoyée.
Pour plus de précision : plus de trente ex-salariés ont lancé cette procédure aux prud’hommes et une centaines d’autres dossiers devraient également être traités par le tribunal des prud’hommes de Saint Denis.
Ce matin, les avocats de l’AGS ont mis en cause le conseil général dans cette affaire. Ils veulent que le Département soit cité à comparaître le 19 avril prochain car selon eux, l’AGS n’a pas à payer les indemnités de licenciement aux anciens salariés car "il y a reprise d’activité par le conseil général".
Dans le hall du Palais de justice de Champ Fleuri, les anciens salariés de l’Arast estiment que "les avocats de l’AGS tentent de gagner du temps". Ils ne cachent pas leur déception car ils savent d’ores et déjà que ce procès promet d’être long.
Après des semaines de mobilisation et plus de 20 jours d’occupation du conseil général (en janvier dernier), les anciens salariés de l’Arast ne baissent pas les bras et continuent de se battre dans l’espoir d’obtenir le versement de leurs indemnités de licenciement par l’AGS.