A compter de ce lundi jusqu’au 6 décembre, l’Université de La Réunion reçoit la 5ème conférence internationale sur la conservation des orchidées. 150 experts sont présents. A La Réunion, la filière se maintient.
Parfois perturbée par les importations de plantes prêtes à être vendues, la filière Orchidées fait son maximum pour se maintenir à La Réunion et cela fonctionne grâce a un savoir-faire bien particulier.
Il faut savoir que toutes les variétés d’orchidées ne sont pas disponibles a La Réunion. Les horticulteurs font le choix de "plants in vitro qui s’acclimatent correctement". En clair, après 12 à 18 mois de travail, les plantes peuvent être mises sur le marché.
Les professionnels du secteur portent une attention particulière à l’environnement avec certaines certifications. Le gérant de la société horticole de Bassin Plat souligne que 30 à 40 000 orchidées sont intégralement produites a la Réunion chaque année, signe d’un savoir-faire exceptionnel.
Toujours à Bassin Plat : les variétés sont choisies en fonction de leur capacité d’adaptation et notamment par rapport au climat. Dans les serres, la vigilance est renforcée pour permettre aux plants de se développer dans les meilleures conditions.
Quelques mois plus tard, les plants ont déjà pris quelques centimètres et restent sous haute surveillance. Au bout de 18 mois de croissance, les plants seront arrivés à sont commercialisables mais ce n’est que trois ans plus tard que les premières fleurs et gousses de vanille verront le jour.
5ème conférence internationale sur la conservation des orchidées
Du 2 au 6 décembre, la 5ème conférence internationale sur la conservation des orchidées est organisée par l’Université de La Réunion dans le cadre d’un partenariat scientifique et stratégique avec les universités du Kwazulu Natal (Afrique du Sud) et de Western Australia.
Ce séminaire est l’occasion pour 150 scientifiques du monde entier de faire le point sur l’état des connaissances dans le domaine de la conservation biologique des orchidées et de leurs habitats naturels.
"C’est la première fois que la France se voit confier l’organisation de cette manifestation scientifique de prestige. C’est aussi la première fois qu’une manifestation scientifique de cette importance sous l’égide de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature est organisée dans un département d’outre-mer et dans une région ultrapériphérique européenne".
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