La filière horticole locale est menacée par l’importation des plantes qui sont en hausse. Les planteurs expriment leurs inquiétudes et s’organisent pour la survie de leur filière.
Les horticulteurs locaux tirent la sonnette d’alarme. Leur activité est menacée par les importations massives de plantes toutes prêtes, vendues à prix cassés. Ces importations ont augmenté de 25% entre 2005 et 2010. Parmi, 75% des roses et anthuriums vendus sur l’île proviennent de l’importation, précisent les horiculteurs.
Les producteurs locaux s’organisent donc pour contrer ces fleurs importées commercialisables dès leur réception. Depuis deux ans, les produits importés inondent le marché local en défaveur des producteurs locaux.
L’enjeu est d’abord économique pour les 245 horticulteurs péi qui voient leur activité décliner. Mais il est aussi environnemental car les fleurs importées comportent plus de germes que les boutures.
Les horticulteurs appellent à la prudence des consommateurs pour acheter des plantes qui ont poussé entre les mains des horticulteurs péi.