Les représentants des restaurants de plage saccagés ont eu rendez-vous ce lundi à la mairie de Saint-Paul, en présence de Jean-Hugues Ratenon.
L’heure est à la rencontre et aux échanges à la mairie de Saint-Paul. En effet ce lundi le maire de Saint-Paul reçoit Jean-Hugues Ratenon ainsi que les représentants des paillotes.
Les restaurateurs demandent à la mairie une table ronde avec les autorités pour trouver une solution et préserver les emplois des salariés.
Une réunion se tiendra demain en sous-préfecture pour discuter de la situation en présence seulement du maire de Saint-Paul , de la DEAL et du sous-préfet.
Les salariés des paillotes de plage regrettent de ne pas être conviés à la réunion qui aura lieu demain en sous-préfecture de Saint-Paul. Pour eux, la réunion d’aujourd’hui n’a strictement : "servi à rien". Il craignent pour leurs emplois.
Jean-Hugues Ratenon quant à lui ne sera pas présent lors de cette réunion. Il rappelle que : "les paillotes doivent être détruites ; pas de passe-droit ; les fautifs, à savoir l’Etat, la municipalité et les propriétaires de ces restaurants, doivent payer ; les employés ne doivent pas être utilisés comme les boucliers des restaurateurs".
Frédéric Carre, sous-préfet de Saint-Paul évoquait lors de son intervention au micro d’Antenne Réunion, qu’un courrier serait adressé au maire de Saint-Paul afin de faire fermer ces établissements le temps d’une mise en conformité.
"Ces établissements n’ont plus vocation à rester là où ils se trouvent. C’est la responsabilité de la mairie de faire reculer ces établissements dans le cadre du droit de l’urbanisme", déclarait-t-il.
Le dimanche 8 avril, une manifestation contre les paillotes de plage dégénère. L’un des manifestants à donné des coups de massue sur les barrières de protection de l’un des établissements. Ils protestent contre l’occupation illégale de la plage par ces restaurants.
Deux hommes ont d’ailleurs été présentés devant le parquet de Saint-Denis suite à ces violences. Ils ressortent libres mais seront convoqués au mois de mai devant le tribunal correctionnel. Les deux hommes sont poursuivis pour "dégradations de biens en réunion".
Le porte-parole du Collectif de défense du domaine public maritime affirme que même si ces débordements sont "regrettables", "ils s’expliquent par une colère qui était connue", déclare-t-il.
"S’il y a eu cette violence, c’est à cause du mépris de la justice", explique Karl Bellon.