Le quotidien d’Audrey a tourné au cauchemar. Au mois d’août dernier, la jeune femme a emménagé dans un logement neuf du Domaine des Vavangues à La Possession. Aujourd’hui, elle doit cohabiter avec les termites. Une situation des plus insupportables.
Audrey occupe depuis le mois d’août dernier un appartement situé au Domaine des Vavangues, à La Possession. Selon la loi en vigueur, l’ensemble des biens immobiliers doivent faire l’objet d’un traitement anti-termites avant d’être loués ou achetés. Cette loi du 3 juin 2000 protège donc les acquéreurs, du moins, en théorie.
Il y a une semaine, Audrey a eu la mauvaise surprise de découvrir des parasites dans sa chambre. Les termites se sont reproduits en quelques jours et se sont attaqués à son armoire, ses vêtements et aux murs du logement. La situation est telle que la jeune femme est aujourd’hui contrainte de passer ses nuits sur le fauteuil du salon.
Inquiète à l’idée que le problème ne s’aggrave, Audrey a alerté son agence immobilière, mais à ce jour, aucune mesure n’a été prise selon ses dires. Se sentant quelque peu abandonnée, la locataire s’est adressée à la Mairie de La Possession, laquelle prétend n’avoir aucun moyen d’action. Pourtant, la loi énonce que la municipalité peut ,dans certains cas, effectuer des traitements anti-termites aux frais du propriétaire.
Dans l’attente, Audrey a renvoyé un courrier à son agence dans lequel elle précise qu’elle alertera les autorités si rien n’est fait. Dans un communiqué diffusé ce mercredi après-midi, le Directeur du promoteur PSI, a indiqué qu’une entreprise spécialisée a été "immédiatement dépêchée sur place". Patrick Serveaux a par ailleurs signalé que "le rapport des experts précise qu’il s’agit non pas de termites mais de fourmis". L’entreprise Rentokill a de nouveau été sollicitée pour une expertise et une réunion organisée entre la locataire et les représentants du PSI.