Ce samedi 4 février marque le début des soldes d’été dans notre département. Pendant cinq semaines, les clients pourront faire de bonnes affaires. Depuis quelques jours, les accros au shopping ont déjà fait des repérages dans leurs magasins préférés alors que les commerçants ont apporté les dernières touches dans leurs vitrines hier pour le lancement des soldes ce samedi matin.
Pendant cinq semaines, les consommateurs réunionnais pourront profiter de prix avantageux proposés par les commerçants à l’occasion des soldes d’été qui commencent aujourd’hui.
Les soldes représentent l’une des trois périodes les plus importantes en termes de bénéfices pour les commerçants de l’île. Ceux-ci devront offrir une information claire, précise et loyale aux consommateurs sous peine de sanctions. La Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes procèdera à une série de contrôles durant toute la période des soldes. Ces vérifications permettront d’assurer une bonne application des dispositions.
En effet les commerçants doivent respecter certaines règles pour pouvoir vendre leurs produits à prix soldés :
- Les soldes sont des ventes destinées à favoriser un écoulement accéléré de marchandises en stock, payées et dont des exemplaires ont été proposés à la vente depuis au moins 1 mois. Ils comportent une annonce de réduction de prix (qui peut aller jusqu’à une revente à perte) dans la limite du stock à écouler.
- L’importance de la remise indiquée, soit en valeur absolue, soit en pourcentage, doit être calculée par rapport à un prix de référence, qui ne peut excéder le prix le plus bas effectivement pratiqué au cours des trente derniers jours précédant le début de la période des soldes. Les rabais qui ne seraient pas conformes à ces dispositions peuvent aussi être sanctionnés sur la base de l’interdiction de la publicité mensongère (article L. 121-1 du code de la consommation).
- Les articles achetés en soldes doivent bénéficier des mêmes garanties que les autres articles. L’annonce "ni repris ni échangé" ne dispense donc pas le vendeur d’échanger ou de rembourser l’article en cas de vice caché (article 1641 du Code civil). A l’inverse, si les imperfections ou malfaçons sont aisément détectables par le consommateur, l’article 1641 du Code de civil ne peut pas s’appliquer.