Dans le cadre de l’opération CHARC (Connaissance de l’Habitat des Requins Côtiers), un point d’étape sur la gestion du risque requin est présenté ce jour à la Préfecture.
Les professionnels de la mer sont de nouveau réunis à la Préfecture de Saint Denis afin de participer à la présentation d’un point d’étape portant sur la gestion du risque requins dans le cadre des travaux engagés pour l’opération baptisée CHARC (Connaissance de l’Habitat des Requins Côtiers de la Réunion).
En présence du Préfet de la Réunion Michel Lalande, le bilan de la pré-campagne et les premier résultats de cette étude doivent être dévoilés par les professionnels du monde marin.
Une étude sur les moyens de prévention est également engagée et cette réunion a pour objectif de faire le point sur la mise en œuvre des dispositifs de prévention.
Lancée en 2011 et visant à limiter le risque d’attaques de requins, l’opération CHARC a d’ores et déjà permis de tirer plusieurs enseignements. En avril dernier, les scientifiques et professionnels de la mer affirmaient qu’aucun groupe de requins bouledogues ou tigres n’a pris ses quartiers aux abords de nos côtes.
La vaste opération CHARC (Connaissance de l’Habitat des Requins Côtiers de la Réunion) a démarré en 2011 durant laquelle 6 attaques ont été recensée dont deux mortelles. Pour stopper cette série noire, l’opération CHARC est destinée à mieux comprendre le comportement et les habitudes des squales aux abords des côtes réunionnaises, ce dispositif vise à marquer des requins pour repérer leurs déplacements.
La question cruciale à laquelle les autorités veulent répondre est la question de la sédentarité des squales. Observation importante des scientifiques à ce sujet : l’entrée du port de Saint-Gilles est un endroit où stationne fréquemment les prédateurs. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ce constat : la présence de matières organiques au fond de l’eau, le manque de proies au large ou encore la présence de la réserve marine avec les cages d’aquaculture qui pourraient être "un point d’impact".