Le conseil général a accepté de verser 336 000 euros d’aide d’urgence - en échange de la libération du conseil général. L’AGS s’est engagé à payer un second mois de préavis à ceux qui n’ont pas signé la CRP. Les manifestants ont bloqué le Palais de la Source plusieurs heures.
Par courrier, la Présidente du conseil général Nassimah Dindar a demandé "la libération immédiate" des locaux du Palais de la Source.
En échange, le Département s’engage à verser une aide d’urgence à hauteur de 336.000 euros.
Suite à cette annonce, les manifestants sont immédiatement montés au créneau en dénonçant ce "chantage". Pour les anciens salariés de l’Arast, ils n’est pas question de libérer les lieux tant qu’ils n’auront pas obtenu la totalité de leur indemnités de licenciement.
De son côté, l’AGS s’est engagé à payer "le préavis des ex-salariés de l’Arast du 5 au 25 décembre pour ceux qui ont signé la CRP et du 11 janvier au 11 février pour ceux qui n’ont pas signé la Convention de Reclassement Personnalisé (CRP)".
Par contre, l’Association de Garantie des Salaires campe sur ses positions en refusant de payer les indemnités de licenciement qui s’élèvent à ce jour à près de 12 millions d’euros.
Depuis des semaines, les manifestants se mobilisent pour obtenir le versement de leurs indemnités et pour eux, il est hors de question de baisser les bras "en échange d’aides d’urgence".
Ils ont voté à la quasi-unanimité pour le blocage du Palais de la Source. Personne ne pouvait ni entrer ni sortir. Les grilles ont été littéralement prises d’assaut. Le personnel qui travaille à l’intérieur des locaux a donc été condamné à attendre pour pouvoir sortir leur véhicule de l’enceinte du conseil général.
"Nous ne partirons pas tant que nous ne serons pas payés. Nous nous battons pour le versement de nos indemnités de licenciement" crient les manifestants plus déterminés que jamais .
A 15h50, les manifestants ont finalement ouvert les grilles pour laisser partir les agents du département. Selon eux, il s’agit d’une "action symbolique""a pour montrer leur insatisfaction après des semaines de mobilisation.
Bien qu’ils aient débloqué l’entrée du Palais de la Source, les ex-salariés de l’Arast ne lèvent pas le camp et ce soir encore, il dormiront sur le parvis du conseil général.