Antenne Réunion a interviewé un conducteur qui a emprunté la Route de Cilaos malgré l’interdiction. Il a pris le volant pour des raisons professionnelles.
La route de Cilaos est fermée depuis plusieurs jours suite à des éboulements liés au passage de la forte tempête Berguitta près de La Réunion en milieu de semaine.
Plus d’une dizaine de secteurs ont été identifiés comme dangereux par le Centre régional de gestion du trafic (CRGT). Les agents régionaux et ceux de la mairie de Cilaos travaillent depuis la fin des intempéries pour rendre la route aux usagers.
Une voie d’urgence a été dégagée ce dimanche. Des convois seront organisés dès lundi, mais la route de Cilaos est interdite à la circulation en dehors de ces créneaux.
Route de Cilaos : voie de secours ouverte, convois dès demain
Des conducteurs ont emprunté les voies de circulation malgré l’interdiction qui est en cours depuis plusieurs jours.
L’un d’eux a témoigné au micro d’Antenne Réunion.
"J’ai fait cette route en connaissance de cause que la route était bien sûr fermée. On ne peut pas non plus bloquer la population de Cilaos pendant plus d’une semaine."
"C’était compliqué. J’étais pas serein. S’il avait plu, je ne l’aurais pas fait. Etant donné qu’on a eu beau temps depuis deux jours, je me suis dit allez, il faut que je la fasse."
"J’ai une voiture qui permet de pouvoir passer. C’est sur qu’un bus ne peut pas passer."
"C’est des risques que j’ai dû prendre en compte. Quand on arrive aux Aloès, c’est là que c’est impressionnant. Je pense que c’est la zone la plus compliquée."
"On a vu énormément de monde : les pompiers, les cordistes, la DRR et la préfecture. On s’est dit qu’on allait pas pouvoir passer. Un camion est passé et un monsieur nous a dit de passer vite."
"On a vu d’énormes blocs sur la route. Des tonnes et des tonnes. Aujourd’hui, il faut vraiment pas la faire. S’il faut la faire, c’est parce que c’est très très nécessaire."