Du mouvement, du jonglage, du chant et de la percussion. Avec "Maputo-Mozambique", le metteur en scène Thomas Guérineau propose une expérience brute aux frontières de la danse, de la jonglerie et de la musique, prévu ce samedi soir au conservatoire de Saint-Benoît.
Le jonglage musical est une expérience aux frontières de la danse, de la musique et de la jonglerie.
"Il faut la rigueur d’un langage. Et, à l’intérieur, on va trouver une liberté très forte", explique Thomas Guérineau, le metteur en scène.
Sur scène, six artistes mozambicains sont dirigés par Thomas Guérineau. De leur rencontre il y a six ans, est né ce spectacle.
"Au-delà d’un savoir-faire autour des corps, des rythmes, des voix, il y a la jonglerie qui vient sublimer tout cela et apporter une dimension supplémentaire : de la poésie, de la magie... On est comme sous hypnose et surtout un rapprochement avec les gens, avec de l’humain", développe Frédéric Robin, directeur du théâtre "Les Bambous".
"Au Mozambique, quand tu joue à cache-cache, et que tu trouves la personne que tu cherchais tu dis “Goun-gou”. Et on joue avec ce mot pour chanter" explique un artiste.
Jonglage de balles, de sacs en plastique et autres rhombes sont au programme de ce spectacle. Coup de coeur du célèbre Festival d’Avignon, le spectacle “Maputo-Mozambique”, d’une durée d’une heure, est une invitation au voyage, et au mélange des cultures.