Sur les plages de l’ouest de La Réunion, une forte affluence est attendue comme chaque année pour le réveillon du Nouvel An. Un dispositif de sécurité sera mis en place.
La commune de Saint-Paul attend la présence d’environ 15 000 personnes durant le réveillon du Nouvel An sur les 10 kilomètres de plage de l’ouest de La Réunion.
Il y aura environ soixante gendarmes déployés sur les plages assistés par une trentaine d’agents de sécurité pour le réveillon du Nouvel An.
"Nous interviendrons sur trois types d’incidents : les rixes entre personnes liées à l’alcool ou pas, les véhicules fracturés ou les habitants victimes de cambriolages et ensuite les problématiques liées à la circulation", déclare le capitaine Nicolas Destriez.
En plus de ces interventions, les gendarmes vont aussi réaliser un contrôle routier dans le secteur de Saint-Gilles entre 4h30 et 8h30.
Pour faire face à une éventuelle attaque massive, deux locaux d’évacuation ont été mis en place et un véhicule médicalisé spécial pouvant prendre en charge une quarantaine de victimes sera sur place.
Environ trente membres de la Croix Blanche seront déployés ainsi que deux véhicules de secours à personnes, une dizaine de sapeurs-pompiers. L’on trouvera aussi un poste médical avancé et deux postes de secours avec des équipes médicales à chaque extrémité de la plage.
Le dispositif est quasiment similaire à celui de l’année dernière. "Sens unique Sud-Nord sur la rue des Sables avec autorisation de stationnement côté mer et ouverture du dispositif le 31 décembre à 6 heures du matin et fermeture à midi et fermeture totale à 15 heures", détaille Jean-Marc Aure, élu de Saint-Paul.
Sept points service équipés de toilettes chimiques et de bacs à ordures seront mis à disposition le long des plages.
L’année dernière, six tonnes de déchets ont été ramassées sur les plages de l’ouest de La Réunion. La protection de l’environnement reste un enjeu important. "Le 1er janvier, dès 6 heures, on aura une dizaine d’agents présents et nous procéderons au ramassage de l’ensemble des déchets prioritairement entre la mer et le sous-bois", précise Jérôme Ample de Tamarun.