Les négociations entreprises ce vendredi n’ont pas abouti. Par conséquent, les salariés d’Aquanor de Saint-Denis poursuivent leur mouvement de grève qui dure depuis une semaine. Les négociations reprendront lundi matin.
Depuis le samedi 8 août, près de la moitié des employés sont en grève : ils demandent notamment de meilleures conditions de travail.
Cette grève est menée par la CFDT et les revendications affichées portent principalement sur des revendications salariales.
Ce vendredi après-midi, les négociations ont échoué, signifiant la poursuite du mouvement des salariés d’Aquanor.
"Ils ont rejeté la rédaction du projet du protocole de fin conflit qui contient 99 % de rejet de leur demandes. Les négociations reprendront lundi dans la matinée", explique Joël Dalleau, secrétaire général de la CFDT commerce et service.
Depuis maintenant une semaine, les clients trouvent donc les portes de la piscine Aquanor fermées. À leur arrivée, ils découvrent des bassins vides, un rideau baissé.
La raison de cette fermeture : la grève des agents de sécurité, d’accueil et d’entretien mais aussi des personnels de cuisine et de restauration ainsi que des maîtres-nageurs-sauveteurs et des animateurs. Soit une quarantaine d’employés sur les 70 que compte Aquanor.
Au cinquième jour de grève, les employés avaient décidé mercredi 12 août de faire entendre leurs revendications via une "opération escargot" sur le boulevard sud à Saint-Denis. Les grévistes exigeaient d’être reçus par la direction de la Cinor.
Une fois encore, grévistes réclament de pouvoir signer des CDI classiques et que leurs heures supplémentaires soient payées. Les grévistes demandent aussi la réintégration d’une employée. Ils affirment qu’elle aurait été mise à pied alors qu’elle était enceinte.