Nouveau coup dur pour l’Armée française. Déjà mise sous pression en subissant des restrictions budgétaires, elle se voit supprimer un nouveau régiment en 2015. La Marine nationale n’y échappe pas. Différents bâtiments de combats doivent être désarmés dont l’Albatros.
Retraite anticipée pour l’Albatros. Ancien chalutier congélateur construit pour la Société navale caennaise (SNC), mis sur cale le 15 avril 1966, il avait été acheté par la Marine nationale en 1983. Flanqué du numéro P681, le navire entame alors une nouvelle vie, en devenant patrouilleur austral au service des forces maritimes de la zone sud de l’océan Indien.
Il avait pour mission principale la surveillance et le contrôle des zones économiques exclusives (Zee) des Terres australes et antarctiques françaises (Taaf) jouxtant l’archipel de Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam.
Le navire fait partie des cinq bâtiments de combats de la marine qui vont être désarmés. Les quatre autres sont les deux patrouilleurs de surveillance de site Athos et Aramis à Anglet, et le transport de chalands de débarquement Siroco et le prétrolier-ravitailleur Meuse à Toulon.
Autre changement, dans l’armée de l’Air, la base aérienne de Drachenbronn dans le Bas-Rhin) sera transformée en "élément air rattaché" (Ear) à la base 133 de Nancy-Ochey.
Même traitement pour l’hôpital du Val-de-Grâce qui arrêtera ses activités médicales pour être transformé en pôle de recherche.
L’année prochaine s’annonce morose pour la “Grande muette”, avec la suppression de 7 500 postes sur quelque 275 000 emplois militaires et civils de la Défense. La tendance va perdurer, dans le cadre de la Loi de programmation militaire pour la période 2014-2019.