Dans un communiqué officiel, les membres de l’alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à la Réunion (AJFER) ont voulu dénoncé la situation des jeunes Réunionnais sur le marché du travail. Les récents chiffre
Les chiffres issus du dernier rapport de l’Organisation internationale du travail concernant la place des jeunes sur le marché de l’
emploi sont éloquents. Sur 620 millions de jeunes ayant le statut d’actifs, 81 millions d’entre eux étaient au chômage en 2009.
L’alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à la Réunion (AJFER) a voulu profité de la publication de ces résultats pour tirer la sonnette d’alarme sur une situation mondiale qui touche aussi le marché local. Et pour cause, à la Réunion, plus de la moitié des jeunes actifs âgés de moins de 25 ans ne trouvent pas d’emploi à l’issue de leur cursus universitaire. Selon l’AJFER, parmi les jeunes actifs, ils seraient "56% à travailler en CDD ou dépendre de contrats aidés".
Une situation en voie de s’aggraver puisque les premiers chiffres récoltés pour l’année 2010 suivent la tendance de 2009. L’organisation internationale du travail avait d’ailleurs qualifié cette génération touchée de plein fouet par le chômage de "génération perdue". Ce constat accablant inquiète les membres de l’AJFER qui ont diffusé un communiqué en vue d’interpeller les acteurs politiques et économiques de l’île.
La question du chômage constitue une issue cruciale sur un territoire où la catégorie des jeunes représente 30% de la population totale. Parmi les différents souhaits nourris par les membres de l’alliance des jeunes, celui de voir "tous les grands chantiers laissés à l’abandon relancés". Pour l’AJFER conduite par Gilles Leperlier, les projets de construction de la MCUR, du zénith ou encore de la tocade au Tampon "auraient pu créer des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects avant la fin de l’année".