26 lycéennes mahoraises venues étudier à la Réunion sont actuellement en grande difficulté en raison du retard de paiement de leur prime d’installation.
Des matelas posés à même le sol, des valises à peine ouvertes, des studios vides... Plus d’une vingtaine de lycéennes venues de Mayotte pour étudier sont actuellement dans une situation difficile car elles attendent le versement de leur prime d’installation.
"On nous a dit que chaque élève pourrait avoir le droit de recevoir 765 euros et pour l’instant on n’a rien eu, alors que normalement on devait recevoir cette prime avant d’arriver pour pouvoir acheter tout ce dont on avait besoin", explique cette jeune lycéenne.
Fuites, placards qui manquent de tomber... Les jeunes filles de l’île aux parfums vivent dans des conditions déplorables depuis leur arrivée, contraintes de dormir sur des petits matelas de bébé. "On n’arrive plus à tenir", confie l’une d’entre elles, les nerfs mis à rude épreuve par cette terrible attente.
En tant que bénévole au sein d’une association ;, mais surtout en tant que maman, Bibi tente de venir en aide à ces lycéennes venues du 101ème département français."Ce sont des enfants, ce ne sont pas des adultes", souligne t-elle.
Inscrites au Tampon et à Sainte-Anne, les lycéennes sont arrivées jeudi 16 août à la Réunion, et espèrent recevoir une prime d’installation - à hauteur de 765 euros - promise par le conseil général de Mayotte. En attendant, les quelques euros qu’elles avaient en poche ont servi à acheter de la nourriture. Exaspérées et en colère, elles sont également très inquiètes car elles entament une année scolaire décisive : celle du baccalauréat.
