L’association "Ile de la Réunion contre le chikungunya" tire la sonnette d’alarme suite à l’épidémie de chikungunya qui sévit dans la Grande Ile. Selon une estimation faite au début du mois, plus de 50% de la population a été touchée à Mananjary.
L’épidémie de chikungunya a été confirmée depuis le mois de février dans le district de Mananjary à Madagascar . Actuellement, cette épidémie s’étend dans les districts situés dans le Nord. Pour plus de précision, des cas de chikungunya ont été confirmés à Nosivarika et sur l’île de Sainte-Marie.
Le passage de la tempête tropicale Hubert dans cette région de Madagascar pourrait compliquer la situation via la prolifération des moustiques et par conséquent, le risque d’une propagation rapide du virus est renforcé. Selon une estimation faite au début du mois de mars : "plus de 50% de la population a été touchée à Mananjary".
La présidente de l’association "Ile de la Réunion contre le Chikungunya" - Josette Brosse - tient à alerter l’opinion publique et demande que "les mesures en faveur de la lutte anti-vectorielle soient immédiatement remises en œuvre, afin d’éviter une propagation à l’île de la Réunion, notamment en matière d’information des voyageurs en direction de Madagascar".
Par ailleurs, l’association IRCC appelle l’ensemble des responsables à mobiliser, dès à présent, tous les moyens mis en œuvre pour lutter contre une éventuelle reprise de l’épidémie. En ce sens, Josette Brosse rappelle que "tout retard pourrait avoir les mêmes conséquences désastreuses que celles, tristement, connues dans le passé". La présidente de l’IRCC souligne également que "l’entretien des espaces verts, le nettoyage des fossés, l’enlèvement des épaves, des pneus et tout support susceptible d’être gîte larvaire doivent être immédiatement entrepris".
Pour rappel, cette période de pluies à répétition est propice à la prolifération des gîtes larvaires. Alors que 2000 cas de Chikungunya ont été enregistrés à Madagascar, les Réunionnais ne doivent pas oublier les gestes qui peuvent empêcher la réapparition de l’épidémie. Le virus du chikungunya est toujours présent dans l’Océan Indien et il est donc nécessaire de respecter les règles de prévention : vider ou de retourner simplement les objets qui peuvent rapidement devenir des nids à moustique.